Grégory House ~ Est-ce qu'il y a un docteur dans la salle ?

« CITATION »

NOM & PRÉNOM :

Grégory House

SURNOM :

Tellement de surnoms, mais peu sont flatteurs

ÂGE :

57 ans

DATE & LIEU DE NAISSANCE :

15 Mai 1959 à Princeton

SERIE :

Dr House

ORIENTATION SEXUELLE :

Hétérosexuel

STATUT MATRIMONIAL :

Célibataire

COMPOSITION FAMILLE :

John House (père légal), Blythe House (mère)

MÉTIER :

Directeur de l'hôpital

GROUPE :

Les Experts

WHAT'S HAPPENED ?

   Mon arrivée ici hein ? Et bien tout d'abord, sachez que je ne comprends toujours pas vraiment ce que je fais là, pourquoi j'ai été aspiré par cet espèce de trou ? Où est-ce que je suis en réalité ? Bien sûr je connais le nom de la ville, je sais qu'elle est organisée en Districts, je sais plein de choses maintenant et c'est normal étant donné que je fais parti des premiers arrivants, mais sérieusement, j'ai eu beaucoup de mal à croire à tout ça. Je me souviens qu'au début, je pensais que c'était une sorte de caméra cachée ou quelque chose de ce style, une blague que je ne trouvais pas spécialement drôle, mais de toute manière, je n'ai jamais eu le même sens de l'humour que tout le monde. Comprenez-moi, dans le monde d'où je viens, je suis censé être mort, j'ai accompagné Wilson dans ses derniers instants et ensuite, je suis parti au Pérou où j'ai travaillé dans un dispensaire, et soudainement pouf, je suis aspiré, j'arrive ici, j'ai toute ma vie à rebâtir. Sérieusement, j'ai passé l'âge pour ce genre de bêtises. Enfin, j'ai tout de même réussi à trouver un certain avantage à tout cela. Aujourd'hui, c'est moi qui dirige l'hôpital, c'est même moi qui l'ai baptisé, je l'ai appelé Princeton-Plainsboro. Et oui, je suis sentimental, on ne dirait pas comme ça, n'est-ce pas ? Blague à part, pour obtenir la direction de l'hôpital, j'ai été obligé de promettre à Nathan Petrelli que je lui rendrais n'importe quel service qu'il me demandera...j'espère qu'il restera dans les limites de la décence quand même.

Oh et dernière chose, ici j'ai retrouvé Wilson. C'est cool.

   PSYCHOLOGIE

    Sucré
    Whisky bien sûr
    Chat
    Nuit
    Vengeance...dis-moi, tu en as encore beaucoup des questions comme ça ?
    Liberté, la justice n'est qu'une utopie
    Franchise
    Beauté
    Tu oses me poser la question ? Je pense que c'est handicapant...ça te va comme réponse ?
    C'est utile
    C'est inévitable
    L'amour ? Illusion.
    La même que lorsque je n'ai pas peur
    J'envoie bouler les gens...Pourquoi, tu veux essayer ?
    Je fais tout pour l'obtenir et la tactique employé dépend de la personne que j'ai en face de moi. Cela peut aller de la bouderie, si c'est Cuddy...à la culpabilité, si c'est Wilson par exemple.

   CARACTÈRE
    Mon professionnalisme ?
    Mon cynisme
    Il faut vraiment que je le dise ? Bon d'accord, mais si vous le répétez à qui que ce soit, je le nierais farouchement. Wilson et Cuddy
    mon métier
    Cynique - Misanthrope - Anticonformiste - Irascible - Capable de tout pour poser un diagnostique - Sarcastique - Excentrique - Moqueur - Protecteur...à sa manière -  Puéril - Manipulateur
   

« CITATION »

Bon, je n'ai que très peu de temps à vous accorder, d'abord parce que je n'aime pas les interviews et celle-là encore moins que d'autres et ensuite, au cas où vous ne le sauriez pas, je suis médecin, j'ai donc autre chose à faire que de vous raconter ma vie en long, en large et en travers. Alors commençons, et soyez attentifs, ne m'interrompez pas, parce que je ne répéterais pas les information que je vous donne. Je me nomme Gregory House et je suis né il y a cinquante-sept ans à Princeton aux Etats-Unis. Je suis le fils de John et Blythe House...enfin John n'était pas mon véritable père, mais ne brûlons pas les étapes. Pendant mon enfance, j'ai déménagé très souvent parce que mon père était un militaire et ma mère et moi le suivions au gré de ses affectations. C'est de cette époque que date mon amour des langues étrangères. Je sais parler un peu de français, mais je comprends également l'espagnol, le portugais, le mandarin, le japonais et l'hindi. Ajoutez à cela quelques notions de hmong, de yiddish et d'allemand et vous avez là toute l'étendue de mes capacités linguistiques. C'est également de cette époque que date mon côté un peu "individualiste". Déménageant souvent, je n'ai jamais vraiment eu le temps de m'attacher à qui que ce soit, alors je me débrouillais seul, je trouvais des moyens de me distraire. En vérité, mon premier véritable ami a été Wilson et à cette époque, j'étais très loin du jour où j'ai fait sa connaissance.

J'ai compris que mon père n'était pas mon père lorsque j'étais enfant. Cela ne m'est pas apparu telle une révélation divine...parce que premièrement je ne crois pas en Dieu et puis, à l'époque je savais déjà utiliser mon cerveau. Il y avait beaucoup de choses qui ne collaient pas. Prenez par exemple la tâche de vin que j'ai dans mon cuir chevelu, ni John, ni ma mère ne l'ont. Enfin ce n'est qu'un détail parmi tant d'autres, mais je n'avais jamais fait faire de test ADN jusqu'au jour de son enterrement. Je crois que j'ai beaucoup choqué Wilson ce jour-là. Bien fait pour lui, il n'avait qu'à pas me forcer à y aller. Je ne voulais pas y aller et on m'a drogué...je soupçonne Cuddy, pour ensuite me coller dans une voiture conduite par Wilson pour être certain que je me rende à ces funérailles. Je n'aimais pas mon père, quand j'étais gamin il m'a battu. Wilson savait l'antipathie que je ressentais à l'égard de mon père, mais cela ne l'a pas empêché de me conduire là-bas de force. Je ne sais même pas pourquoi il a fait cela, à ce moment-là, nos relations à James et moi étaient plutôt du genre tendues, il me rendait responsable de la mort de sa femme et ne me pardonnait pas de ne pas avoir réussi à la sauver. Remarquez, l'avantage qu'a eu l'enterrement de mon père, c'était que Wilson et moi nous nous sommes rabibochés comme on dit.

C'est Wilson qui m'a fait embaucher à Princeton-Plainsoboro, avant ça, j'avais été viré de quatre hôpitaux successifs. Je suis peut-être un génie de la médecine, mais je suis loin d'être doué au niveau des relations humaines. Prenez ma vie sentimentale par exemple. Quelques années avant d'être embauché à Princeton-Plainsboro, j'ai été en couple avec Stacy Warner, avocate de son état, qui est responsable de ma jambe boîteuse. Si, elle est responsable, ne cherchez pas à me faire croire le contraire, j'étais plongé dans un coma artificiel pour pouvoir supporter la douleur de l'anévrisme à ma jambe... et Stacy a décidé d'opter pour l'opération la moins risquée. Bon sang, elle n'avait pas à faire cela, elle n'est pas médecin, moi je ne décide pas pour elle si ses clients sont coupables ou pas, si elle devait aller en taule, je ne me proposerais pas pour la défendre, ce n'est pas mon job. Je lui en ai voulu et je crois que je ne réussirais jamais à lui pardonner cela. Bon finalement, quelques années après nous sommes devenus ce qu'on pourrait appeler des amis, enfin disons qu'on ne se déteste plus. Nous avons divorcé après mon opération. Il y eut ensuite Cuddy et, pour finir, Dominika...et maintenant, il n'y a plus personne.

Lorsque j'ai appris que Wilson était malade, j'ai été ravagé naturellement, même si je ne le montrais pas, même si je me cachais derrière mon sarcasme, c'est mon arme de défense lorsque cela devient trop sentimental. J'ai tout fait pour qu'il se soigne et lorsqu'il m'a annoncé qu'il arrêtait la chimio...je suis devenu fou, j'ai été jusqu'à étrangler un patient, je ne sais pas si vous vous rendez compte. Wilson est mon meilleur ami...et j'allais le perdre, je n'étais pas préparé à ça, je ne voulais pas ça. Alors, je me suis tué. Professionnellement parlant et pour l'état civil, je n'existe plus, je suis mort dans l'incendie de mon immeuble. J'ai pu assister de loin à mon enterrement, c'était très touchant, même si Wilson commençait à se lâcher un peu trop à mon goût. Après la cérémonie, je l'ai retrouvé. J'étais assis sur les marches d'un perron et après quelques mots échangés, nous sommes partis tous les deux. J'ai passé les derniers moments de sa vie avec lui...et il est mort dans mes bras.

Après cela, je suis parti au Pérou où je travaillais dans un dispensaire, je répondais au nom de Gregory Blythe...original, non ? Et j'ai été aspiré par un espèce de vortex puis je suis arrivé ici.

Voilà, c'est tout ce que vous devez savoir, maintenant je vous laisse, j'ai un hôpital à faire tourner et je ne voudrais pas que Wilson en profite pour faire quelques idioties dont il a le secret.