Most of what we are is what people expect us to be. || Nathan.

« CITATION »

NOM & PRÉNOM :

Nathan Petrelli

SURNOM :

....

ÂGE :

43 ans

DATE & LIEU DE NAISSANCE :

Né en mars.

SERIE :

Heroes.

ORIENTATION SEXUELLE :

Hétérosexuel.

STATUT MATRIMONIAL :

Censé être marié ? Difficile à dire, maintenant.

COMPOSITION FAMILLE :

J'avais une femme et deux fils, et aussi un frère.

MÉTIER :

Politicien. Enfin, ici, j'ai été désigné pour diriger ce monde.

GROUPE :

Game Of Thrones.

WHAT'S HAPPENED ?

J'avais peine à comprendre ce qui m'arrivais. En si peu de temps, une nouvelle vie, de nouvelles conditions. Un rêve, peut-être ? Tout ceci ne pouvait être réel. Une chimère dont je ne pouvais m'extirper... Pourtant, il fallait se rendre à l'évidence : il ne s'agissait pas d'une blague. Non. Au contraire, il s'agissait même d'une opportunité. Une chance unique.
Pourquoi ?
Me rattraper ? Me prouver quelque chose ? Je ne saurais le dire, encore aujourd'hui. Lorsque je suis arrivé dans cet endroit, dans ce monde derrière les portes, j'étais perdu et déboussolé. Heureusement, cet étrange Hiro Nakamura et quelques autres personnes inconnues étaient déjà présentes. Je tenais le japonais pour seul responsable de tout ceci : après tout, n'était-ce pas lui qui pouvait courber le temps et l'espace ? Et voilà que nous, citoyens du monde entier, d'époques et de dimensions plus variées les unes que les autres, nous retrouvions coincés dans une vie neuve, face à l'inconnu.

Les hostilités furent toutefois mises de côté. Nos anciennes rancœurs également. Très vite, le pratique prit le pas sur le désarroi. Il nous fallait réagir rapidement, reconstruire une civilisation avec les moyens du bord. Je pris naturellement la tête du petit groupe que nous formions, à l'époque. Une poignée d'hommes et de femmes. Personne n'y trouva à redire, d'autant plus que nous eûmes l'honneur de faire face à ceux appelés Les Gardiens. Ombres parmi nous, tout puissants maîtres de ce vaste monde dans lequel nous nous retrouvions plongés, ils me confièrent personnellement la tâche de diriger d'une main de fer tous les nouveaux arrivants, de construire une société pacifiste avec, en tête de liste, de nombreuses règles à ne pas détourner.

Depuis maintenant deux ans, je suis à la tête de ce monde derrière les portes, sans nom. J'ai pour tâche principale de gérer l'administration et le bien être de tous les citoyens en commun accord avec les gérants de chaque districts. Ce n'est pas une tâche aisée, mais malgré tout je m'y complais assez. J'ai pourtant hâte de retourner auprès des miens, dans le monde que je considère comme « réel », malgré le pouvoir et la chance de recommencer ici quelque chose pouvant être vu comme meilleur ? J'ignore si je serais capable de quoique se soit de bien, dans ma vie.

PSYCHOLOGIE
Salé.
Un petit Whisky de temps en temps.
Je préfère les chiens.
La journée est faite pour agir !
Humf. La vengeance est plus appréciable.
Justice.
La loyauté, la franchise... tout cela est assez compliqué, de mon point de vue.
L'intelligence prime... Mais la beauté n'est pas négligeable, bien sûr.
Comme la plupart des gens, je pense ne pas aimer souffrir, mais je sais aussi endurer.
L'argent c'est le pouvoir.
Je suis déjà mort une fois, je peux donc peut-être y faire face plus sereinement ?
J'y ai renoncé...
Je suis un connard.
Même principe que ci-dessus.
Encore une fois, j'agis comme je le peux pour l'obtenir, souvent par des moyens extrêmes, mais discret.

CARACTÈRE
Mon charisme ?  
Mon égoïsme, peut-être.
Mon frère, Peter.
Si je le savais moi-même...
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« CITATION »

Je suis le fils aîné du défunt Arthur Petrelli et de sa femme – encore vivante – Angela Petrelli. Avant d'atterrir au sein de ce merdier, j'étais un homme politique actif dans la vie, mais aussi un homme de droit, procureur. Je menais une campagne ardue pour avoir un siège au Congrès de New-York, et figure-vous que j'avais pas mal de voix... Je suis sûr que j'aurais pu gagner à la loyale, avec un peu de chance. Mon charisme naturel n'a pas suffit, et j'ai, bien sûr, dû privilégier l'argent, et la corruption.
Si je le regrette ?
… Je mentirais en disant que oui. Une part de moi s'en veut, bien sûr, je ne suis pas encore pourri jusqu'aux bouts des ongles – enfin presque ! –, mais d'un autre côté, si je ne l'avais pas fait... Bah. Je n'aurais tout simplement pas été élu.

Dans ma jeunesse, je n'ai pas toujours été aussi droit ! Figure-vous que je suis tombé amoureux d'une femme prénommée Meredith Gordon et, qu'avec elle, j'eus une fille, Claire. Je ne l'ai pas su avant un long moment. Si je veux m'impliquer dans sa vie ? Je ne sais pas. Après tout, nous ne faisons plus partie du même monde de toute façon, il est un peu tard pour que je le fasse... Et puis, j'avais déjà une famille à l'époque. Une femme, deux fils... C'était suffisant, et je n'avais pas à m'ajouter un poids supplémentaire. Nous n'avions rien en commun, n'est-ce pas ?
Je me suis marié à une charmante femme nommée Heidi, au final. Qui, par ma faute, a perdu l'usage de ses jambes, condamnée à se déplacer en fauteuil roulant. A l'époque, je poursuivais les hommes de Linderman, en ma fonction de procureur, et malgré les fortes protestations de mon père. Pour contrer mes tentatives, ils ont provoqué un tragique accident. J'en réchappais indemne... Grâce à un pouvoir que je ne comprends toujours pas aujourd'hui et que je préfère largement ignorer plutôt que de m'y impliquer.
Je ne savais pas qu'il s'agissait des hommes de Linderman, à cette époque de ma vie, et je pensais que mon père en était le seul et l'unique investigateur. Encore une fois, j'endossais sa mort sur mes épaules. Si j'avais convaincu Peter, mon petit frère, de témoigner contre lui, mon géniteur eut une crise cardiaque et ne fut, au final, jamais condamné. Ma faute, alors ? Peut-être. Il fallait un coupable, et le rôle du méchant semble me convenir. Après tout, je suis un vaurien.

Je pensais que ma vie suivrait ensuite une ligne droite, montée en puissance et au pouvoir, jusqu'à ce que Peter se mette à péter un câble, à me parler de facultés étonnantes découvertes. S'en découla des événements que je ne pourrais jamais oublier. Je savais depuis longtemps que j'avais d'étranges capacités, mais ait préféré le cacher et les ignorer, tout en les utilisant lorsque nécessaire. J'ai tenté de convaincre Peter qu'il perdait la raison, mais force fut de constater qu'il était têtu.
Je dois dire qu'il me manque, malgré nos désaccords. Je donnerais ma vie pour lui. Je ne lui ai jamais vraiment montré (enfin si, une fois... Il a explosé tandis que je le transportais loin dans les nuages, de sorte à ce que New-York ne soit pas détruite), mais il est sûrement l'être qui compte le plus à mes yeux. Enfin, bon, la sentimentalité n'est pas mon fort, je suis un homme d'action, que voulez-vous que je vous dise ?
Après ces semaines tumultueuses, donc, j'ai pu... Sauver New-York. L'ironie, hein ? Moi qui n'en avait rien à faire, j'ai pourtant transporté mon frère loin de la ville, loin de la civilisation. J'ai cru qu'il était mort, tandis que je tombais en chute libre, avant de me réveiller dans un lit d'hôpital, ma vie détruite. A vrai dire, je n'avais plus le goût à rien, je me suis laissé aller en ruminant la mort de mon frère. Je perdis par la même occasion ma femme et mon siège au Congrès. Mais ça n'avait aucune importance... Jusqu'à ce que ma mère soit elle-même victime d'une machination dans laquelle je me décidais de me lancer, dans le but de l'arrêter.

Ma vie prit encore une fois une autre tournure, et je compris dans quoi tous les événements pouvaient bien s’imbriquer. Je découvris que mon frère n'était pas mort, et à l'issu de toute une histoire rocambolesque, nous prîmes la décision d'annoncer au monde que des hommes à pouvoirs existaient... Jusqu'à ce que l'on m'abatte. Et que je me retrouve ici.